Quand l’état détruit l’Etat, quand l’état vole l’Etat et quand l’état pille l’Etat !



« A mon jeune âge, on m’avait enseigné l’Etat, c’est tout le monde, c’est bien toi, c’est bien moi ». Voilà la définition que j’ai retenue de l’Etat. Mais, arrivé à l’université, j’ai appris encore beaucoup sur ce qu’est l’Etat, qui ne désigne non seulement l'organisation politique et juridique d'un territoire délimité, mais également le pays lui-même.
En droit international, un État souverain est vu comme délimité par des frontières territoriales établies, à l'intérieur desquelles ses lois s'appliquent à une population permanente, et comme constitué d’institutions par lesquelles il exerce une autorité et un pouvoir effectif. La légitimité de cette autorité devant en principe reposer – au moins pour les États se disant démocratiques – sur la souveraineté du peuple ou de la nation. Voila la définition moderne que je retiens de l’Etat après avoir étudié Hegel, Nicolas Machiavel et tant d’autres.
Mais, on constate avec amertume au lieu que l’Etat travaille pour la prospérité de sa population, l’Etat pille, détruit et dilapide toutes les richesses dont la nature a doté à chaque Etat-Nation. Or, chacun de nous est copropriétaire de ce patrimoine commun qu’est l’Etat ; et nous sommes sensés jouir de la prospérité et du bien-être.
Hélas, nos dirigeants qui ont la responsabilité de la gestion de l’Etat pour son destin et qui représentent les institutions, concourent au contraire à la destruction systématique et au pillage des ressources de l’Etat-Nation à tel point que seule une poignée d’individus vivent dans l’opulence et la grande majorité dans une vie exécrable.
On assiste d’une part, à une ruralisation et bidonvilisation des Etats, et d’autre part, à la mauvaise gestion caractérisé. Cette situation ressemble à la plupart des pays africains dotés des richesses naturelles. L’exemple éloquent est la RDC, qualifiée de scandale géologique mais dont sa population vit avec moins d’un dollar par jour et dans certaines provinces, la pauvreté atteint des proportions inquiétantes de 93 %, à l’instar de Katanga, la province cuprifère et riche en toute sorte des minerais. N’en parlons même pas des provinces de l’Est du pays, devenues le théâtre de l’interminable guerre à répétitions et des rebellions qui naissent et renaissent comme des champignons.
Dans ce genre de pays, la prospérité est un rêve et une idéale ; la pauvreté est une réalité et l’écart entre les deux est béant. Chaque personne nait dans un Etat quelconque doit jouir des richesses de ce pays, quand bien même il est sans emploi. L’Etat doit travailler pour le bien être de sa population. Malheureusement, la réalité enseigne autre chose et l’écart se creuse de plus en plus.
 Voilà la situation de nos Etats africains dont leurs dirigeants pillent, volent et détruisent ce patrimoine commun à nous tous qu’est l’Etat où nous sommes copropriétaires.

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