Pour dire aux jeunes que le divorce est évitable.
Nous vivons aujourd’hui, très chers amis lecteurs, dans un monde
appelé « l’argent d’abord », et les gens ont cru que le mariage
peut aussi fonctionner avec le même principe. C’est pourquoi des
jeunes filles aussi bien que garçons consacrent tout leur temps à
la bataille pour de l’argent et consacrent très peu de temps à la
préparation du mariage, croyant que seul l’argent constitue
l’atout majeur pour préparer, contracter et réussir un mariage.
Ils oublient que l’une des causes majeures du divorce est
qu’actuellement les jeunes veulent comprendre qu’est-ce que le
mariage après s’y être plongés pour que si tout va bien, ils y
demeurent, et si rien ne va, en sortir pour reprendre leur
liberté. Ils ne savent pas que le mariage est source de joie si
on l’a compris avant de s’y engager, et source de malheur
lorsqu’on l’a compris après s’y être engagé, car on se rend
compte qu’on a fait des engagements dont on ignorait le contenu,
qu’on a commis une erreur qu’on ne peut plus continuer à assumer
et qu’il est déjà trop tard pour la réparer.
En effet, vivre avec autrui c’est ce qu’il y a de plus difficile,
d’autant plus que dans la société, chaque homme a son éducation,
son idéologie, sa nature, mais aussi sa conception du bonheur et
de la liberté ; chaque homme a ses propres principes de vie ; par
conséquent, avec toutes ces différences, il est difficile de
cohabiter, d’où une sérieuse préparation pour amener toutes ces
différences à converger. Et Pour que ces différences arrivent à
converger, chacun de deux partenaires est obligé de renoncer à
certains privilèges dont il aimerait jouir, car sans un certain
renoncement, la cohabitation entre deux partenaires avec toutes
ces différences sera fragile.
Malheureusement, nous sommes aujourd’hui entrés dans un monde où
l’homme est en train d’essayer de se libérer du poids de l’autre
; où la jouissance à outrance de la liberté à dérobé à l’homme la
vertu du sacrifice. Quel est donc ce mariage qui peut prétendre
réussir en excluant le sacrifice ? Nous ne devons pas ignorer que
les sacrifices sont les effets par excellence de l’amour. Nous
sommes également entrés dans un monde où l’égoïsme ne cesse de
conquérir, dans les cœurs des hommes, la place qu’occupe l’amour,
et cela étant, nous sommes devenus des spectateurs des scènes où
certains partenaires abusent les uns des autres parce que chacun
d’entre eux croit que lui seul dispose des droits et libertés
mais son partenaire n’en dispose pas, que lui seul a une chair
qui peut ressentir de la douleur mais que son partenaire n’en a
pas, que lui seul a un cœur qui peut être blessé mais son
partenaire n’en a pas.
Ce terrible égoïsme qui est en train de connaitre une entrée
triomphale dans notre société moderne nous offre aujourd’hui un
foyer où chacun de deux partenaires croit que sa vie vaut plus
que celle de son partenaire, où chacun de deux partenaires croit
qu’il a droit à l’infidélité mais que l’autre n’en a pas, et où
chacun de deux partenaires croit qu’il doit toujours être servi
mais lui ne doit jamais servir. Cette façon de vivre éloigne
certains hommes et femmes de la vérité selon laquelle l’homme a
été fait pour vivre, la femme a également été faite pour vivre;
le mariage ne doit, en aucun cas, être un obstacle à ce noble
désir humain, il doit au contraire le promouvoir.
Décider de se marier, c’est décider héroïquement de renoncer pour
toujours à toutes les habitudes pouvant rendre la cohabitation
avec son partenaire conflictuelle et de continuer sans cesse à se
rappeler de cette vertu biblique selon laquelle tu ne dois pas
traiter ton semblable de la façon dont toi-même n’aimerais pas
être traité.
La fidélité épanouit le couple; l’humilité, le sacrifice et la
persévérance prolongent la durée de vie du couple mais l’excès de
persévérance et de sacrifice transforme le foyer en enfer, c’est
pourquoi chacun de deux partenaires doit se corriger pour
permettre à l’autre de moins persévérer et de moins se sacrifier.
Le dialogue lui fortifie et répare l’amour.
La société moderne n’accorde plus assez de crédibilité aux
valeurs citées ci-haut et offre aux couples et aux jeunes le
divorce comme une solution moderne à de nombreuses crises que la
famille connait aujourd’hui.
En France, un mariage sur trois divorce, et dans de grandes
villes comme Paris, un mariage sur deux divorce.
Vous savez bien, très chers amis lecteurs, que la famille est
l’institution primaire la plus importante de la société d’autant
plus qu’elle constitue la pépinière des futurs fonctionnaires
destinés à œuvrer au sein des futures institutions à la fois
primaires et secondaires qu’ils auront à créer. Le père et la
mère en sont les fonctionnaires clés ; ils travaillent en
complémentarité pour rendre un service de qualité à leurs enfants
qui sont les bénéficiaires des services de l’institution.
Divorcer c’est disloquer cette institution. Et quand il y a
dislocation, un des fonctionnaires clés est obligé de quitter
l’institution, ce qui rend absent l’un des fonctionnaires clés de
l’institution. Or vous savez que toute absence d’un des
fonctionnaires clés d’une institution entraine une perturbation
au sein de l’institution, et cette perturbation affecte, à son
tour, négativement la qualité du service qu’offre l’institution.
Ce qui rend la qualité du service imparfaite. Par conséquent,
comme la qualité du service devient imparfaite, elle provoque une
insatisfaction du côté des bénéficiaires qui sont les enfants.
Cette insatisfaction peut soit provoquer des dépressions ou soit
une certaine agressivité chez les bénéficiaires. Ces troubles
psychologiques peuvent aussi à leur tour perturber la vie des
bénéficiaires dans leur monde des adolescents tout comme dans
leur monde des adultes.
Vous comprenez donc, très chers amis lecteurs, que tout divorce
disloque la famille car il cause le départ d’un des parents. Et
l’absence de ce parent entraine une perturbation du
fonctionnement normal de la famille. Cette perturbation affecte
négativement la qualité des services que les parents sont obligés
de rendre aux enfants. C’est ce qui va rendre la qualité de ces
services imparfaite. Une fois que la qualité des services est
devenue imparfaite, elle n’arrive plus à satisfaire les attentes
des enfants. Et cette insatisfaction des attentes des enfants
occasionnée par l’imperfection de la qualité des services que la
famille monoparentale offre à l’enfant peut causer chez celui-ci
dans certains cas soit une frustration, soit une dépression, ou
une certaine agressivité. Et ces troubles psychologiques peuvent
affecter négativement la vie sociale des enfants, et pourtant
c’est sur eux que compte la société.
Vous comprenez donc, très chers amis lecteurs, que le divorce
peut engendrer des conséquences capables de porter atteinte au
bien-être de la famille et de la société toute entière. Pour
l’éviter, les parents doivent se munir du dialogue, car ce
dernier sait sauver l’amour. Ils doivent également savoir que
leur union constitue l’un de plus beaux cadeaux qu’eux, entant
que parents, peuvent offrir à leurs enfants, parce que l’union
des parents donne aux enfants le gout de vivre et leur offre
ensuite, un environnement propice pour leur développement moral,
physique et même intellectuel.
Nous déplorons, à cet effet, le fait pour certains parents de
cesser de prendre soin de leur mariage, croyant que comme ils ont
assez d’argent, ils peuvent divorcer et cela ne causera aucun
ennui aux enfants. Ils doivent cependant savoir que l’argent ne
compense jamais l’absence d’un parent. Les enfants ont tellement
besoin de leurs deux parents car la présence de ces derniers les
comble. Les parents doivent également savoir que l’argent permet
donc à l’enfant de charnellement croitre, mais pour humainement
croitre, il a besoin de ses deux parents: êtres irremplaçables
sur cette terre et leur rôle dans la vie de l’enfant est aussi
irremplaçable.
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