L’habitat de l Africain, habitat non classé !
« Donnons la voix aux bidonvilles », c’est le mot
d'ordre de la journée mondiale de l'habitat 2014, et en
RDC, thème était « Changeons nos cités, améliorons
la vie ». Mais qui donnera la voix à qui ? Ne
serait-il pas un mot insensé dans des pays où presque tout est
bidonville ? Ces pays africains qui couvrent plus ou presque 2
500 000km2, mais où environ deux tiers de leurs territoires sont
villages et bidonvilles invraisemblables, ont aussi célébré cette
journée avec affirmation de partager le même thème.
Demandez alors aux congolais loin des villes, s'ils en ont entendu parler et quelle voix ont-ils reçu dans leurs villages dont l'immensité efface l'existence des villes et réduit à rien les slogans stériles des gouvernants aux promesses glacées. En cette République Démocratique du Congo, plus de « 5.211.488 Congolais vivent dans les zones inconfortables (…) et 396.620 ménages recensés vivent dans des quartiers précaires où les conditions de vie sont ignobles, inadéquates et intolérables » soutient la secrétaire générale à l’Urbanisme et l’habitat en RDC, BAFALANGA Atosa.
Être naïfs, c'est la brèche dans les populations africaines qui profitent à ces développeurs des sous-sociétés, des sous-citoyens. Ils ont monté des tours et acheté des châteaux à l'étranger tout en maintenant dans la misère l'essentiel de leurs sujets, tous rassemblés dans un habitat « extraordinaire », enlisés par des discours fantaisistes. Et on acclame...
Les voilà joufflus, ventres bedonnants. Bien joufflus qu'on les confondrait bien avec ces gosses et leurs parents de nos villages caricaturés en bidonvilles, où ventres et joues gonflent au rythme de la seconde. Pourtant, si les leurs sont pétillants et beaux à regarder, de l'autre coté ils sont pâles, difficile à fixer un regard sinon pitoyable. Je ne suis pas extraterrestre, non, mais j'aurais mieux fait de l'être, les humains je ne les comprends plus dans leurs excentricités et leurs égoïsmes perpétuels.
OUI, facile de parle d'habitat et de donner la voix aux bidonvilles, aux paysans, quand le ministre qui leur porte le discours est lui-même candidat à l'achat de la terre qu'ils occupent. Facile d'en parler dans des pays où le droit à la terre n'est que texte promulgué. Où est la place du pygmée dans cette RDC ? Plus au loin, ce Kenya dont le tourisme fleurit et améliore la vie dans les cités notamment grâce aux Massai, pendant que ces derniers eux-mêmes y voient rouge avec des dirigeants qui prétendent les laisser dans leur habitat naturel. Si seulement ils étaient instruits pour choisir!
L'ONU est convaincue de vraiment de changer le monde ? Alors, comme ça, elle a réussi. Elle a réussi à laisser les citoyens du monde vivre l'espoir que la réalité, à croire plus qu'à agir, à promettre plus qu'à prouver, et pire avec ces dirigeant sans scrupules, poussés vers l'enrichissement illicite pourvu que cela profite aux puissances du monde. Dites-moi, qui a le droit ? Ce droit de vivre au dépens des pauvres citoyens noyés dans leurs convictions de vivre leurs rêves, leurs choix, en restant inhumainement dans des habitats immondes et encouragés par ceux qui tirent profit de leur ignorance. NON, non dis-je, c'est trop, personne n'a ce droit...
Ai-je perdu l'espoir ? NON, je suis encore trop jeune pour ça. Je ne suis pas non plus satirique, au cas où. Je suis seulement en colère, OUI, en colère contre ces dirigeants qui prennent les capitales à la place des pays et ignorent tout du reste tout en feignant de s'en soucier. Et puis ces citoyens qui déchantent encore, ces autres qui dansent et ceux transformés en marionnettes au bénéfice des bourreaux.
Traitez-moi de fauteur des troubles ou de sonneur d'alarme, mais je vaux mieux. Pas qu'un blogueur, je suis aussi journaliste passionné de l'analyse et des alertes, avec un regard particulier sur les faits, sur l'histoire. ©Fidèle BWIRHONDE ©fideleblog.canalblog.com
Demandez alors aux congolais loin des villes, s'ils en ont entendu parler et quelle voix ont-ils reçu dans leurs villages dont l'immensité efface l'existence des villes et réduit à rien les slogans stériles des gouvernants aux promesses glacées. En cette République Démocratique du Congo, plus de « 5.211.488 Congolais vivent dans les zones inconfortables (…) et 396.620 ménages recensés vivent dans des quartiers précaires où les conditions de vie sont ignobles, inadéquates et intolérables » soutient la secrétaire générale à l’Urbanisme et l’habitat en RDC, BAFALANGA Atosa.
Être naïfs, c'est la brèche dans les populations africaines qui profitent à ces développeurs des sous-sociétés, des sous-citoyens. Ils ont monté des tours et acheté des châteaux à l'étranger tout en maintenant dans la misère l'essentiel de leurs sujets, tous rassemblés dans un habitat « extraordinaire », enlisés par des discours fantaisistes. Et on acclame...
Les voilà joufflus, ventres bedonnants. Bien joufflus qu'on les confondrait bien avec ces gosses et leurs parents de nos villages caricaturés en bidonvilles, où ventres et joues gonflent au rythme de la seconde. Pourtant, si les leurs sont pétillants et beaux à regarder, de l'autre coté ils sont pâles, difficile à fixer un regard sinon pitoyable. Je ne suis pas extraterrestre, non, mais j'aurais mieux fait de l'être, les humains je ne les comprends plus dans leurs excentricités et leurs égoïsmes perpétuels.
OUI, facile de parle d'habitat et de donner la voix aux bidonvilles, aux paysans, quand le ministre qui leur porte le discours est lui-même candidat à l'achat de la terre qu'ils occupent. Facile d'en parler dans des pays où le droit à la terre n'est que texte promulgué. Où est la place du pygmée dans cette RDC ? Plus au loin, ce Kenya dont le tourisme fleurit et améliore la vie dans les cités notamment grâce aux Massai, pendant que ces derniers eux-mêmes y voient rouge avec des dirigeants qui prétendent les laisser dans leur habitat naturel. Si seulement ils étaient instruits pour choisir!
L'ONU est convaincue de vraiment de changer le monde ? Alors, comme ça, elle a réussi. Elle a réussi à laisser les citoyens du monde vivre l'espoir que la réalité, à croire plus qu'à agir, à promettre plus qu'à prouver, et pire avec ces dirigeant sans scrupules, poussés vers l'enrichissement illicite pourvu que cela profite aux puissances du monde. Dites-moi, qui a le droit ? Ce droit de vivre au dépens des pauvres citoyens noyés dans leurs convictions de vivre leurs rêves, leurs choix, en restant inhumainement dans des habitats immondes et encouragés par ceux qui tirent profit de leur ignorance. NON, non dis-je, c'est trop, personne n'a ce droit...
Ai-je perdu l'espoir ? NON, je suis encore trop jeune pour ça. Je ne suis pas non plus satirique, au cas où. Je suis seulement en colère, OUI, en colère contre ces dirigeants qui prennent les capitales à la place des pays et ignorent tout du reste tout en feignant de s'en soucier. Et puis ces citoyens qui déchantent encore, ces autres qui dansent et ceux transformés en marionnettes au bénéfice des bourreaux.
Traitez-moi de fauteur des troubles ou de sonneur d'alarme, mais je vaux mieux. Pas qu'un blogueur, je suis aussi journaliste passionné de l'analyse et des alertes, avec un regard particulier sur les faits, sur l'histoire. ©Fidèle BWIRHONDE ©fideleblog.canalblog.com
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