Les projets de développement en Afrique en général et en RDC en particulier sont comparables à la théorie de l’« hippopotame flottant » !
Les projets de développements en Afrique en général et
en RDC en particulier sont comparables à la théorie de l’« hippopotame flottant » !
Selon l’encyclopédie en ligne, http://fr.wikipedia.org,
les hippopotames (Hippopotamidae) forment une famille
regroupant plusieurs espèces de mammifères. De nombreuses espèces sont disparues mais il
en existe toujours deux vivantes: l'espèce la plus connue, l'Hippopotame dit
amphibie, et l'Hippopotame
nain. Leur espérance de vie est d'environ une quarantaine d'années. Ce
sont des animaux aquatiques massifs au corps en forme de tonneau. Il
est très rare de voir un hippopotame hors de l'eau la journée bien qu’il soit
herbivore. C’est l’un des animaux les plus dangereux d’Afrique. Il protège férocement son
territoire, cause de la plupart des attaques sur les humains. L'hippopotame passe ses journées dans l'eau et ses nuits à terre. Mais,
comment les projets de développement en Afrique ou en RDC soient comparables à
la théorie de l’hippopotame flottant ?
C’est simple comme
fait ! L’Afrique est le dernier des
continents en matière de développement et
croissance économique quelque soit ce qu’on pourra nous dire,
qu’il a une meilleure croissance ! Sa population reste encore très
pauvre, les inégalités sont criantes
et le fossé
béant. Point n’est
besoin des chiffres
ni d’enquêtes pour comprendre que la santé développementale en Afrique en général
et en RDC en particulier n’est pas
bonne. Des faibles budgets annuels, la corruption, le mauvais paiement des fonctionnaires, la ruralisation des villes, mauvais état des
infrastructures de base avec le même refrain il n’ y a pas d’argent etc. Cette situation est semblable à la théorie de
l’« hippopotame
flottant » dans ce sens qu’en Afrique, nous
n’avons pas d’icebergs, nous avons seulement des hippopotames. Donc,
la face immergée de l’hippopotame montre que seules 5 % (des personnes riches, des infrastructures en réhabilitation,
des reformes entamées, bref, toutes les bonnes intentions de nos gouvernements
ne représentent que « la
partie émergée » de hippopotame flottant vu par les hommes, appréciés par la communauté
internationale…ceci se vérifie et est vérifiable, puisque c’est quantifiable.
En RDC, on comparerait les 5 % à la politique gouvernementale sur la maitrise
de l’inflation et de cadre macro-économique, quelques réhabilitations, quelques
chantiers etc.…mais, lorsque les 95 % restantes (partie immergée de l’hippopotame
flottant) demeurent dans la pauvreté…c’est
les 95 % de la population mal payée, dans le chômage, dans la misère, les
routes en mauvais état…Ce qui se passe en Afrique et en RDC, c’est la théorie
de hippopotame flottant.
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