L’épargne et l’investissement contribuent dans la lutte contre le chômage des jeunes : L’expérience d’une jeune fille de 23 ans!
Lors de la publication de mon
article sur « self-made-man », comme méthode ou attitude qui peut aider les jeunes
à se prendre en charge et entreprendre, certains jeunes m’ont posé la question
sur le fonds de démarrage ou le premier capital d’investissement. C’est vrai,
qu’il s’est toujours posé le problème de capital initial, où trouver cet
argent, comment le constituer ? Ce sont autant de questions qui se posent
en milieu des jeunes. Pour répondre à cette question, une des lectrices de
notre blog (http://avenirdesjeunesdrc.blogspot.com/) a
essayé de répondre sur base de son expérience sur comment elle a pu rassembler
son premier capital. Selon la lectrice, qui est une graduée (Bac+3) en
Nutrition Diététique ; après ses études universitaires de premier cycle en
2012, elle s’est dit : « restez
à la maison sans rien faire, parcourir la ville pour chercher l’emploi, ne sera pas chose facile au moment où l’emploi
est devenu si difficile ! » Mais créer son propre business peut être
facile et réaliste. Ainsi, elle a eu l’idée de commencer une pharmacie avec un
fonds de démarrage de 1500 $. Mais comment elle a pu rassembler ce fonds ?
Pendant qu’elle était étudiante, se
disait-elle, le problème d’emploi à Kinshasa est pénible, ainsi, elle avait eu
l’idée d’épargner et d’investir un jour comme cela est enseigné dans la doctrine
économique Keynésienne. C’est ce qu’elle a fait durant une année, pour
économiser ce petit fonds. Elle a profité de l’opportunité offerte par le système
bancaire actuel et le développement des institutions de micro-finance pour
épargner au moins 10 usd et au plus 50 usd. Après ses études, elle a commencé
son activité de pharmacie, qui évolue très bien. Son capital a presque triplé
en dix mois d’activité qui a débuté en novembre 2013. Elle se sent satisfaite d’avoir
créé son propre business qui lui procure de quoi se prendre en charge, à supporter la scolarité
de ses petits frères et à faire face à toute éventualité. Comme le dit Roberta
Ibba (dans son interview sur La Voix des Jeunes t'inspire) : « Il n'y a pas de métier idéal. Ce que je
crois, c'est qu'on puisse s'adapter à tout type de métier. Il faut un énorme
esprit d'adaptation, et surtout penser que ce métier là, quoi qu'il soit, vous
donne à manger à la fin du mois, donc c'est fondamental de s'engager à fond
pour le faire selon les règles de l'art ». …. Quand les jeunes sortent des universités, espèrent de trouver le
travail pour lequel ils ont étudié. Et bien, sachiez que cela n'arrivera pas
tout de suite. Cela ne doit pas vous empêcher d'essayer des métiers dont vous
ne savez rien du tout, si l'occasion se présente. Acceptez avec humilité ce que
le destin vous offrira et exécutez vos taches mieux que vous pourrez…. Et quand le moment vous le permettra,
devenez les patrons de votre destin. A la question : « Que
peuvent faire les jeunes face au problème du #chômage? » Épargner et Investir
constituent une réponse et une stratégie efficace pour devenir « self-made-man ».
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