LES VERITES QUI BLESSENT !
J’ai terminé la lecture d’un
livre qui m’a beaucoup ému, et m’a donné le frison ! Il s’agit de l’un des
livres écris en 1965, par Robert J.
Alexander. Dans son livre " Comment
développer un pays", Robert J. Alexander décrive comment
développer un pays en faisant une très longue explication sur les différences
entres les nations dites développées ou industrialisées et les nations
sous-développées ou moins industrialisées.
Dans ce livre au Chapitre 12,
page 201, l’auteur parle au sujet des craintes des Nations
Industrialisées à voir les Nations moins
développées à s’industrialiser. Après
une forte démonstration, l’auteur
détaille en long et en large sur ces craintes dont les voici en substance: « …Les
craintes que le développement économique suscite dans les pays démocratiques
plus avancés sont nombreuses, mais elles peuvent être groupées en trois
catégories :
1. Il
y a d’abord de la crainte des
conséquences économiques du développement, crainte que les pays qui
commencent à s’industrialiser ne peuvent devenir d’énormes concurrents pour les vielles nations industrielles.
2. Il
y a la peur des conséquences
politico-militaires de l’apparition
de nouvelles puissances industrielles de première grandeur.
3. Il
a la peur, en grande partie inexprimée,
mais néanmoins puissante, fondé sur les
préjugés raciaux et le péril impliqué dans le fait que les hommes de
couleur constituant les deux tiers de la population du globe prendraient de l’importance, de la richesse
et de la puissance. Dans ces pays, certains craignent sans doute l’apparition de puissantes nations de
couleur.
L’auteur continue son
explication parlant de la Justification des faits :
1. Le
premier est que le monde est peuplé pour les deux tiers au moins des gens de
couleur. Le tiers blanc a dominé les deux tiers de couleur pendant plusieurs
siècles, mais, cette hégémonie ne
peut plus continuer. Les nations de couleur sont maintenant dans leur très
grande majorité des puissances indépendantes, souveraines et celles qui ne les
sont pas le deviendront probablement bientôt. Cette tendance historique ne peut pas être renversée.
2. Les
siècles de domination blanche sur le reste du monde ont laissé dans les
populations de couleur, d’amers ressentiments
et des rancunes profondément enracinées…c’est un problème qui représente
des aspects embarrassants et explosifs…
3. …
A savoir que les nations sous développées vont se développer, que cela plaise
ou non aux pays actuellement déjà industrialisés. (page 216)
En lisant
ces phrases, « ces vérités
historiques et présentes », elles m’ont donné des frisons et la chair
de poule. C’est vrai que ces faits sont bien connus de nos dirigeants plus précisément
de l’Afrique.
Mais, nous
n’allons pas continuer après des longues années de domination, à rester dans l’antichambre
de l’histoire, si je pouvais utiliser cette expression philosophique. Ces
nations puissantes, ne peuvent accepter quelque soit la forme de laisser nos
pays à devenir économiquement fort, politiquement stable et militairement
équipé de peur que nous devenions leurs concurrents de première grandeur :
voilà la vérité qui blesse !
Que les
nations du Tiers Monde constituant les 2/3 puissent savoir que l’autonomie, l’indépendance
s’arrache à tout prix. Nous devons lutter car ces nations nous laissent toujours
sous leur joug avec des dettes à long terme que nous n’avons jamais emprunté,
des aides bi-multilatérales qui ne développent jamais et les sommets interminables
pour maintenir nos pays dans l’esclavagisme moderne. Sachez-les bien que ces
Nations n’expriment pas ouvertement leurs sentiments ! C’est une vérité qui blesse !
Ce livre a
été écris en 1965. A peine 50 ans après, nous vivons encore ce que l’auteur a
décris, ce que je qualifie des « vérités
qui blessent ! ». Je donne raison à Tiken Jah Fakoly qui chante «
Quand l’Afrique sera unie ça va faire mal »…Ces nations ne laisseront
pas libres nos pays de se développer, elles vont utiliser tous les moyens
possibles pour nous fléchir ! Elles ont toujours eu peur de nous voir
devenir leurs concurrentes ! Ce
sont des vérités qui blessent.
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