La problématique des taxis-motos à Kinshasa : une réalité urbaine !
Les
taxis-motos sont devenus une réalité dans certaines grandes villes africaines
notamment dans la ville de Kinshasa. Kinshasa est une mégapole avec près de 12
millions d’habitant selon certaines statistiques, deuxième mégapole africaine
après Lagos au Nigéria. Avec une population aussi croissante, le besoin en
moyens de transport se fait sentir du jour le jour. Un de ces moyens bon marché
et à la portée de toute bourse, c’est le taxi-moto, une réalité dans la
mégapole Kinshasa. Depuis quelques années seulement, la ville de Kinshasa se
voit envahir par les motos provenant de la Chine vendues à un prix permettant à
des commerçants nationaux de créer de l’emploi pour les jeunes. A coté de ce
bénéfice de l’emploi créé sous forme des taxis, la moto s’est imposée comme une
réalité urbaine et nul ne peut échapper. Ils aident des
nombreuses personnes à se déplacer, à atteindre des endroits jadis inaccessibles par les voitures. Certains
quartiers périphériques sont devenus désenclavés depuis l’apparition des motos
comme taxi. Avec un 500 fc (0,54 $), le taxi-moto vous accompagne vers l’endroit
de destination peu importe la distance. Même ceux qui rentrent tard, trouvent
toujours un moyen de transport (taxi-moto) pour rentrer paisiblement. Mais
alors, à coté de ce bienfait de d’emploi créé,
source des revenus et la facilité qu’on en tire, une conséquence qui passe inaperçue
est sa contribution dans la dégradation
des infrastructures routières. En effet, la plupart des routes dont fréquentent
les taxi-motos sont des routes de sable, et lors des pluies diluviennes comme
en période Novembre, les taxis-motos causent des dégâts irréparables. Les
autorités du pays et de la capitale Kinshasa, n’y pensent à pas encore, pourtant,
la réalité est que ces motos, risque de couper certains quartiers et de faire
en sorte que ces milieux deviennent accessibles en saison pluvieuse comme c’était auparavant! C’est vrai que les
taxi-motos aident les populations pour le déplacement, mais, les autorités
locales doivent anticiper les conséquences sur l’environnement. Des nombreuses routes sont abimées à coté des motos.
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