Quelle voie pour sortir de la pauvreté : La théorie de la lutte contre la pauvreté par la lutte contre la richesse !
A l’approche de l’échéance que s’est
donnée la communauté internationale pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour
le Développement (OMD) et, en particulier, celui de la réduction de l’extrême pauvreté,
les statistiques montrent que beaucoup de chemin reste à parcourir pour débarrasser
le monde de ce fléau, qui avilit l’homme. L’état de la pauvreté dans le monde a
fait objet par le passé de plusieurs théories et bases scientifiques mais, tout
laisse à croire que le travail fait ne donne pas encore satisfaction.
Les pays africains faisant 75%
des pays pauvres de la planète, ont vu leur économie croitre fortement ces
dernières années. Selon le rapport de la Banque Mondiale, l'Afrique a ainsi connu en 2013 une
croissance de 4 % en moyenne, supérieure de 1 point à celle du monde. Son Produit
Intérieur Brut (PIB) devrait accélérer à 4,8 % en 2014 et à 5,7 % en 2015 (5,2 % hors Libye). La grande question aujourd’hui
est de savoir à qui profite cette croissance et si la richesse produite peut
être orientée vers des canaux nobles. Quelles politiques publiques mener pour lutter contre
la pauvreté ?
Avec leur potentiel socio
économique fabuleux, les pays du Sud peinent à sortir de leur vulnérabilité. A
la portée de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté extrême, les africains
n’ont-ils pas encore trouvé leurs hommes d’Etat et leurs chercheurs ?
Est-ce l’offre scientifique adaptée qui fait défaut ?
Les théories de développement sont légion, élaborées et pour certaines
mises en œuvre pour essayer de mettre les pays pauvres sur la voie du
« développement ». A ce jour,
il y a un double questionnement ; celui de savoir si toutes ces
grandes théories peuvent être appliquées in extenso en Afrique et deuxièmement,
au regard des enjeux actuels si une nouvelle approche et de nouvelles pratiques
ne sont pas nécessaires.
Les hommes politiques…les riches d’Afrique doivent faire
un peu de sursaut patriotique en acceptant de céder un peu de leurs avoirs en
vue de permettre à l’Etat de fiancer les projets de développement.
Nous conjurons tous les hommes de
sciences, ces mordus de la réflexion scientifique positive de développement
d’entre dans leur propre personne, dégagé des aléas du destin pour faire de
cette réflexion la leur, et un outil utile pour permettre les pays sous
développés pour sortir de leur situation.
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