La richesse de l’Afrique, une jeunesse qui souffre !
L’Afrique , ce jeune continent , riche en jeunes, avec une
population d'un tiers de jeunes, représentant ainsi une réelle
richesse, un avenir et une opportunité pour chaque pays africain
de faire accroître sa croissance économique et s’inscrire dans
une logique de développement durable, mais pour y arriver il faut
que les Etats accordent et attribuent plus de pouvoir aux jeunes,
et faire des investissements adaptés aux besoins des générations
actuelles et futures.
Alors qu’en réalité les défis affrontés par les jeunes n’ont
souvent pas de réponse à ce qui freine leur productivité, et
limite leur contribution au développement de leur communauté.
La lenteur des décisions prises par les Etats explique la
détérioration des conditions dont souffre une grande partie de la
jeune population.
Le facteur clé du succès de tous les temps est bien évidemment
l’éducation. En Afrique, il y a eu une augmentation remarquable
de la scolarisation primaire. Par contre, les taux restent
faibles en ce qui concerne l’enseignement secondaire et
supérieur. Ceci est dû à plusieurs facteurs; la pauvreté des
familles, le manque d’infrastructures, le collège ou le lycée se
situe à de dizaines de kilomètres dans les milieux ruraux, par
manque de sécurité les parents empêchent leurs filles de se
rendre à l’école et préfèrent alors les envoyer en ville
travailler pour les aider à subvenir à leurs besoins.
Et là un second problème fait surface, le travail des mineurs.
Plusieurs actions ont été entretenues pour sensibiliser les
parents, les employeurs, ainsi que de faire baisser ce taux, mais
le chemin à parcourir est encore loin.
Quant à l’emploi des jeunes, bien que de nombreux postes d’emploi
ont été créés, ce n’est toujours pas suffisant, des milliers de
jeunes sont toujours à la recherche d’emplois. Pourtant diplômés,
ils n’ont pas pu accéder au marché du travail étant donné que les
qualifications requises par ce dernier ne correspondent pas à
celles offertes par les demandeurs à cause de l’absence
d’orientation ou de la mauvaise orientation.
Pour le développement et la croissance de l’Afrique, les Etats
doivent certes investir d’une part dans l’éducation et l’emploi
et d’autre part dans le secteur de la santé, comme le taux de
natalité chez les adolescentes reste élevé dans de nombreux pays,
chaque année les enfants nés de jeunes filles âgées de 15 à 19
ans représentent 16% de toutes les naissances en Afrique
subsaharienne. D'autant plus que les jeunes mères sont les plus
susceptibles de souffrir de complications et de décès dus à la
grossesse et à la maternité, ces jeunes femmes n’ont souvent pas
accès aux services médicaux.
En parlant de la santé, des enfants, des femmes et des hommes
vivent avec le VIH, les filles continuent de faire face à un
risque élevé de contracter une infection VIH, par rapport aux
garçons, l’utilisation du préservatif reste faible, et peu
d’adolescents bénéficient de services de conseil et de dépistage.
Sans compter le nombre de filles susceptibles d’être victime d’un
mariage précoce, de violences sexuelles ou de rapports sexuels
forcés à travers le continent.
Devant tous ces défis, on ne peut ignorer que moi, vous et chaque
jeune a le droit d’être scolarisé, d’avoir un diplôme, un emploi,
acquérir les compétences et adopter les attitudes nécessaires
pour diriger sa communauté.
Nous avons le droit d’avoir accès aux services de la santé et
d’intégrer la vie politique et sociale de nos pays.
C’est la raison pour laquelle, Etats, sociétés civiles et nous en
tant que jeunes africains devons tous investir dans le bien-être
de la jeunesse africaine, car la croissance et le développement
du continent africain dépend en premier lieu de de cette
richesse.
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