Que faut il faire pour que plus d’étudiants réussisent leur scolarité?


Nelson Mandela disait : “l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde”. En effet c’est par l’éducation qu’on insuffle aux hommes les valeurs sans lesquelles aucun changement profond, donc un développement, ne peut être envisagé. Tenant compte de ce fait, la plateforme La Voix des Jeunes à travers l’activité de discussion a posé le débat sur Que faut il faire pour que plus d’étudiants réussissent dans leur scolarité?. De par la diversité des différentes approches on peut sentir l’importance du thème. Les opinions restent cependant très partagées entre les programmes scolaires non adaptés, les troubles répétitifs dus aux grèves incessantes des enseignants, la formation non adéquate des enseignants, ainsi que la mauvaise orientation professionnelle des étudiants. Cet article permettra ainsi de relater ces différents opinions et ce qui les sous tend.
De l’avis de Diane Abezaze les programmes scolaires ne sont pas adaptés à notre contexte. En effet elle souligne le fait que “ces programmes sont copiés de l’occident.” Elle déplore en outre les conditions de travail difficiles des étudiants et appelle à ce qu’on offre des bourses pour soutenir davantage les étudiants. La question des grèves récurrentes a également été soulignée notamment par Diariata Bâ du Sénégal qui révèle que “le quantum scolaire n'est pas atteint et fait que beaucoup d’élèves échouent par faute de niveau”. Quant à Muriel qui est au Canada et Randa en Algérie, tout d’abord il faudrait revoir la formation des enseignants. En effet, il est nécessaire de renforcer les capacités des enseignants pour une formation de qualité. Et la question de la formation des enseignants est d’autant plus délicate qu’il ne faudrait pas prendre la chose à la légère. C’est ce que déplore même Diariata qui, en prenant l’exemple du Sénégal, renseigne que certains enseignants le sont devenus juste après le BAC suivi d’une courte formation sans qu’au préalable l’on ait une opinion sur leurs aptitudes pédagogiques. Une autre paire de manche soulignée également dans les discussions est le problème de l’orientation professionnelle des étudiants et ceci dès le bas âge. Ce problème a la particularité de se poser dans plusieurs pays. De ce fait, certaines filières de l’enseignement sont beaucoup plus fréquentées que d’autres. C’est pourquoi pour Akossiwa DOKPODJO “l'un des moyens pour la réussite de la scolarité serait déjà qu'à la base il y ait une très bonne orientation” et cela en détectant très tôt les talents des enfants. Par ailleurs l’Etat doit également jouer sa partition comme l’a souligné AimKazika et Désirée qui soutiennent qu’il faut avant tout un environnement sain et placer les étudiants dans des conditions de travail adéquates. Ceci de l’avis de Aimé pour “assainir le milieu universitaire et la conséquence sera, les étudiants pourront mieux réussir leurs études.”

Au terme de ces discussions, nous pouvons nettement sentir la diversité des opinions. Pour aider les étudiants afin qu’ils réussissent mieux dans leur scolarité, il est nécessaire d’analyser leur situation et leur motivation. Si dans les pays développés tels que le Canada comme l’a rappelé Muriel “le problème numéro 1 est relatif à la volonté des élèves de se laisser instruire”, dans les pays en développement il est plutôt question de “cadre non propice à l’apprentissage” malgré “la volonté d’apprendre des étudiants”
 
Article publié sur http://www.voicesofyouth.org/fr

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