Si jeunesse pouvait…devenir le PANNEAU-STOP de la corruption !
La corruption est plus qu’un
mal ; elle gangrène et tue à petit feu l’ensemble de la société. Elle
infecte, affecte, contamine et détruit non seulement le tissu économique d’un
pays mais, elle paralyse l’ensemble du système social, économique, politique et
spirituel. S’il est évident que la
corruption porte préjudice aux sociétés africaines, elle s’enracine dans la
culture quotidienne notamment dans la jeunesse comme une semence qui tôt ou
tard finit par porter des fruits.
Selon
IRIN, janvier 2015 : « Dans
de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, qui affichent déjà des indicateurs de
développement alarmants, la corruption généralisée gangrène des services publics
de piètre qualité. D’après les observateurs, les pots-de-vin menacent la bonne
gouvernance et font sombrer de plus en plus de gens dans la pauvreté ».
Transparency International
définit la corruption comme l’abus
d’un pouvoir confié, à des fins privées. Elle frappe toutes les personnes dont
la vie, les moyens d’existence ou le bonheur dépendent de l’intégrité de ceux
qui occupent une position d’autorité. »
L’Indice de perception de
la corruption (IPC)
qui est l’organe de surveillance mondiale de Transparency International, révèle la Somalie
et le Soudan sont les plus corrompus d’Afrique occupant respectivement 174è
et 173è place sur les 175 pays classés. Source : http://www.transparency.org/cpi2014/results
En droit pénal congolais,
(RDC), la corruption est une infraction ; elle est punissable. Il n’est
pas arrivé que chacun de nous ait tombé dans la corruption d’une manière ou d’une
autre ? Ce qui se passe laisse à déplorer, car, elle est réalisée à ciel
ouvert et embrase toute une économie tant mondiale que nationale. La corruption
est un vice or aucun vice n’est beau a dit un auteur.
Les conséquences de la
corruption sont plus que ce que nous imaginons. En effet, la corruption
dilapide ou détourne les moyens financiers et matériels qui
pourraient contribuer à la croissance socioéconomique et à la réduction de la
pauvreté. La corruption dans les marchés publics, la grande corruption,
est tellement importante qu’elle serait la principale cause de la pauvreté en Afrique
[1]. Deuxième conséquence, « La corruption coûte à
l’Afrique 148 milliards de dollars par an, soit environ 25% du PIB.
Il suffirait de moins de 0,1% par an de ce montant pour fournir un
traitement à 600.000 malades du SIDA, ou approvisionner en eau courante environ
250.000 ménages[2] conclut .
Lorsque
les fonds publics sont détournés au bénéfice de quelques intérêts privés,
ce sont les pauvres qui en définitive sont les plus affectés car ils ne
peuvent plus disposer de l’appui matériel de l’État pour les services
essentiels. Ils sont alors privés de l’accès aux soins, à l’éducation, à l’eau
potable, au logement, et de manière générale aux conditions de vie
décentes qui confortent la dignité humaine.
La jeunesse d’aujourd’hui,
doit dire NON
à la corruption sous toutes ses formes : passive ou à ciel ouvert. Ainsi,
la responsabilité incombe à tous pour former la jeunesse à une culture et à une
éducation citoyenne responsable, qui aiderait la jeunesse à inculquer des
valeurs et une vision nouvelle sur la corruption.
On est tous choqué de voir
le scandale lié à la corruption qui gangrène nos sociétés africaines. Et,
étonnant de constater dans l’ l’Indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency
International 2014, dans tous les pays africains la corruption est élevée avec
des scores aussi impressionnants sauf,
le meilleure exemple qui sauve le continent c’est le Botswana 31 è place sur
les 175 pays classés.
On peut lutter sinon,
limiter la corruption ou la concussion, par une formation d’une nouvelle
génération des jeunes modèles imbus des valeurs citoyennes exemptes de la
corruption. Mais, il faudra également aux
dirigeants africains, de combattre la pauvreté, qui est une des sources et
causes de la corruption et repartir équitablement la richesse créée. Quelqu’un a dit : « Tant que la
pauvreté ne sera pas combattue, la corruption continuera à faire la rage ».
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