« Passer d’un rêve (bonne idée) à une marchandise commercialisable et Convertir les compétences techniques acquises en revenus monétaires » : Tels sont le défis des jeunes pour lutter contre le chômage et le sous-emploi.
Le
chômage touche de plein fouet la jeunesse africaine. Les causes en sont la
crise financière mondiale, l’explosion démographique, mais aussi l'absence de
vision des décideurs locaux. Ils n'ont pu s'affranchir des modèles de
gestion conservatrice de la croissance hérités de l'époque des programmes
d'ajustement structurel.
« Le monde s’enfonce dans une crise de l’emploi sans
précédent. L’Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus touchée
par cette crise », prévient Dramane Haïdara, spécialiste des stratégies du
développement de l’Emploi au bureau dakarois de l’Organisation internationale
du Travail (OIT). Les chiffres ci-dessous confirment les affirmations de
l’économiste.
Selon
certains spécialistes, le chômage, au niveau mondial, a presque atteint les 202
millions de personnes en 2013, soit une hausse de près de cinq millions de
chômeurs par rapport à l'année précédente. Et les perspectives ne sont pas
bonnes : de 206 millions en 2014, le nombre de sans emploi pourrait bondir à
plus de 215 millions en 2018....
Cette
croissance du chômage dans les prochaines années devrait, selon l'Organisation
Internationale du Travail (OIT), être plus forte en Asie du Sud-Est, en Asie du
Sud – ces deux régions représenteraient à elles seules près de la moitié des
nouveaux demandeurs d'emplois – et, dans une moindre mesure, au Moyen-Orient,
en Afrique du Nord et en Europe centrale....
L’absence
de création d'emplois ne permet pas d'absorber les nouveaux entrants sur le
marché du travail, notamment les jeunes. En 2013, 74,5 millions de jeunes âgés
de 15 à 24 ans étaient au chômage. Leur taux de chômage, 13,1 %, est
trois fois supérieur à celui des adultes.
C'est
en Afrique du Nord et au Moyen-Orient que ce phénomène est le plus grave, avec
un taux de chômage autour de 29 % estimé pour la période 2014-2018....
Ainsi
pour faire face à cette crise d’emploi, au chômage généralisé, je propose aux
jeunes un schéma à deux vitesses, dont primo : il faut vite passer d’un
rêve ou d’une bonne idée à une marchandise commercialisable. Les jeunes
doivent obligatoirement comprendre qu’une idée n’est qu’un rêve qu’il faudra
nécessairement transformer en marchandise commercialisable s’ils veulent
quitter l’étape de chômage. Secundo, il
faut que les jeunes parviennent à Convertir leurs compétences techniques
acquises en revenus monétaires. Comme l’idée ou les compétences, elles sont
commercialisables, elles ont une valeur monétaire. Voilà le secret qui peut
permettre aux jeunes de lutter contre le chômage et le sous-emploi.
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