Qu’est ce qu’on attend pour vivre ses rêves ?
On a tous des rêves, des envies un peu folles ou au contraire très
réalistes que l’on réalisera « un jour ». Le problème, c’est qu’il est
toujours difficile de savoir quand ce jour viendra, de faire la part du
fantasme et du rêve que l’on peut toucher du doigt.
Échapper à la routine pour vivre ses rêves
Chacun vit sa vie quotidienne différemment, en y prenant plus ou
moins de plaisir, en se laissant plus ou moins bercer par la routine…
jusqu’à l’enfermement. Peu de personnes peuvent en effet prétendre vivre
leurs rêves : entre des études par défaut, un travail auquel on ne
croit pas ou un quotidien dans lequel on n’a pas l’impression d’avancer :
on se retrouve rapidement à vivre une vie qui ne nous ressemble pas… Ou pas assez.
Ainsi, de plus en plus, on se demande : cela a-t-il un sens de perdre
ma vie à essayer de la gagner ? Le premier regret qu’ont les personnes
qui font le point sur leur vie est celui de n’avoir pas suivi leurs rêves.
Une To-Do List de rêves avant 30 ans
La situation n’est évidemment pas désespérée ! Beaucoup ont des rêves
très précis qu’ils caressent l’espoir de réaliser un jour : changer de
travail, faire le tour du monde, créer son entreprise, tout plaquer pour
devenir boulanger… les idées ne manquent pas.
Et les freins non plus ! Entre ceux qui trouvent que c’est trop
risqué, ceux qui n’osent pas et ceux qui (pensent qu’ils) n’ont pas le
choix, des légions de personnes n’osent pas vivre leur vie.
Et pourtant, la résignation est déjà un choix en elle-même. Nous
disposons tous de notre libre arbitre, même s’il n’est évidemment pas
possible de faire abstraction d’un certain nombre de contraintes.
J’y vais, j’y vais pas…
Tu as donc le choix, mais peut-être faut-il attendre le bon moment ?
C’est là une situation que l’on retrouve fréquemment chez les personnes
ayant l’intention d’entreprendre : l’attente du « bon moment ». Qu’on se
le dise :
Le moment où tu as toutes les clés en main pour te lancer n’arrive jamais.
Par définition, se lancer implique de l’incertitude, une peur à
combattre, aussi irrationnelle que toutes les autres phobies. Donc si ce
n’est jamais le bon moment… pourquoi pas maintenant ? Faire le premier pas est encore le meilleur remède à cette autocensure que constituent toutes les bonnes excuses
que l’on peut se trouver pour ne pas agir, ce prétendu manque de temps,
d’argent, d’information ou de confiance derrière lequel on se réfugie.
Rêve qui peut
La construction mène à la concrétisation
Cela veut-il dire que tu dois te lancer aveuglément dès maintenant
dans tes rêves les plus fous ? Je ne suis pas un partisan du « si tu y
crois, tu vas réussir ». Un rêve, comme tout projet, ça se prépare
: à moins d’avoir un matelas solide (c’est une image), on ne décide pas
que l’on va changer de boulot sans savoir un minimum ce que l’on va
faire (s’orienter vers tel secteur, reprendre ses études…).
On ne crée pas non plus une entreprise avant d’avoir construit un projet crédible, on n’arrive pas à l’aéroport sans avoir son billet d’avion…
Mais une fois encore, tu ne seras jamais prêt à 100 %. Donc prévois à
l’avance les quelques semaines/mois de préparation que tu t’accordes
afin d’avoir une échéance, et de ne pas faire de cette préparation une bonne excuse de plus.
Tu auras toujours des filets
Ceci dit, on peut toujours improviser. Mais s’il y a une chose à
considérer impérativement, c’est le risque que tu prends. Et je
n’entends pas par-là l’échec : ce n’est pas grave de devoir rebrousser chemin après 3 semaines de tour du monde, ce n’est pas grave de devoir reconsidérer son changement de carrière, ce n’est pas grave de planter son entreprise… Tout cela n’est pas grave si les conséquences ne le sont pas.
C’est-à-dire que tu ne seras pas endetté jusqu’au cou ou ruiné et
sans ressources, que tu ne seras pas à la rue ou perdu dans la jungle
birmane, que tes proches ne t’auront pas tourné le dos, que tu n’auras
pas sacrifié toute chance d’être accepté socialement ou de retrouver un
boulot derrière.
Ces risques (financiers, sociaux, et parfois même sur ta santé ou ta
vie pour les projets les plus extrêmes) existent et sont réels, ils sont
à considérer. Mais s’ils sont maîtrisés, alors lance-toi : ose vivre
tes rêves, ou tu passeras ta vie à poursuivre ceux de quelqu’un d’autre,
pour un jour regretter de n’avoir jamais essayé.
Et n’oublie pas qu’être heureux n’est pas nécessairement confortable : le chemin pour y arriver n’est pas simple, et souvent pas très clair. Tu devras parfois te faire violence. Mais la destination le justifie amplement.
Cet article est inspiré d’une excellente conférence de Stéphane Loiret, s’appuyant notamment sur le livre « la semaine de 4 heures » de Timothy Ferriss, et de ma propre expérience.
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