La rareté des époux : une situation qui inquiète !

Crédit photo : http://thesetdecouvertes.blogspot.com
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Le constat reste difficile à affirmer et, mais il est réel, telle est la conclusion d’une jeune fille qui m’a accordé l’interview sur cette problématique sociétale. Les points de vue apportés sont ceux de l’intéressée dont le nom est d’emprunt. 

Pourriez-vous vous présentez ?
Je suis mademoiselle Michou Marthe, j’ai 38 ans et suis célibataire. Je vis dans la ville de Kinshasa, je travaille dans le domaine du marketing et business dans une entreprise de la place.
As-tu déjà entendu parler de ce problème de rareté d’époux ?
Oui, je l’entends souvent parmi les filles âgées de 25 et 40 ans. J’ai aussi lu quelque part que le problème de rareté d’époux a été constaté à Dakar au Sénégal. A Kinshasa, le constat est réel. De plus en plus, on se retrouve dans ces cas où il n’y a moins d’hommes qui viennent vous demander en mariage.
Pour toi, qu’insinue la « rareté d’époux » ?
La rareté d’époux, selon moi, est une situation qui touche actuellement nos villes, communes, quartiers et villages. Elle se manifeste par l’absence fréquente et/ou moins prononcée des jeunes hommes capables de vous demander en mariage. Vous voyez des amis hommes, ou des hommes, peut-être même, vous vivez avec un homme, qui ne veut pas vous épouser. D’où l’émergence de ce phénomène « rareté d’époux ».
A quoi est due cette situation de rareté d’époux ?
Pour moi, la situation doit tirer ses origines dans l’évolution de nos mœurs ! En effet, dans notre pays, à l’époque, quand une fille atteignait 15 ans, 16 ans ou 18 ans, il y avait toujours un homme prêt à la solliciter pour le mariage. Mais actuellement, même à 40 ans, vous ne trouvez pas d’hommes qui souhaitent vous épouser. Une autre cause serait, le prolongement des études pour certaines filles, car, il semble que les jeunes hommes ont peur des filles qui ont un niveau d’instruction élevé et cela, pose de problèmes pour le mariage, surtout que les hommes ont peur de l’instruction de la femme (pour certains hommes à l’exception près !).
Quel pourrez-être la solution selon toi ?
La solution doit provenir de l’éducation des filles et des garçons. C’est vrai que dans notre culture africaine et congolaise en particulier, la jeune fille est préparée pour le mariage. A certain âge, si la fille n’est pas mariée, cela pose un peu d’inquiétude pour les parents et pour la fille jeune elle-même, qui, de fois, devient la risée de ces amis du quartier. Il faudra que les parents accordent une place importante à l’éducation tant pour la jeune fille que pour le garçon.
Quel est ton mot de la fin ?
Je vous remercie pour cet entretien. Je voudrais seulement insister que la situation de rareté des époux ne touche pas seulement la ville de Kinshasa, mais également quelques villes africaines. Les filles ne doivent pas en souffrir, mais, au contraire, elles doivent se montrer courageuses pour affronter cette étape et cela n’a rien avoir avec notre féminité.

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