L’histoire du petit Bobo !
crédit photo: rti.ci |
Il y a quinze années passées, vivait à Kinshasa, un jeune enfant de quatre
ans au nom de Bobo. Le jeune enfant a souffert d’une maladie dès sa première naissance qui ne lui
permettait pas de pouvoir développer ses capacités intellectuelles, psychomotrices
et cognitives.
Ainsi, voyant l’incapacité de leur fils à évoluer, ses parents décidèrent de
l’inscrire dans une école maternelle pour pouvoir changer l’environnement immédiat
et lui donner la chance de réussite dans la vie.
Le jour où notre jeune petit Bobo devrait commencer l’école, sa directrice
et son institutrice composèrent une chanson à l’honneur du petit Bobo, dont
tous ses amis enfants devraient chanter quand Bobo entre en classe, étant donné
qu’il arrivait toujours en retard et puis le dernier. Notre jeune petit Bobo
avait du mal à marcher correctement et ses pieds n’étaient pas si solides.
Chaque jour, avec l’aide de la directrice et de l’institutrice, on chantait
pour le Bobo, cette mélodie « Bobo, l’enfant intelligent ». A chaque
fois qu’on chantait cette belle mélodie qui résonnait dans ses oreilles, le
petit Bobo se sentait soulager et encourager pour améliorer son apprentissage.
Ainsi, le petit Bobo finit par s’intégrer dans son nouvel environnement et eut
confiance en lui-même.
Le travail d’accompagnement continua avec l’institutrice dans la classe. L’institutrice
ne pouvait pas passer une nouvelle leçon si Bobo n’avait pas lu ni terminé ses
devoirs. La patience et l’amour payera ses fruits. Un jour, les parents de Bobo
dirent à l’institutrice et à la directrice, « merci beaucoup », car,
nous voyons des changements significatifs dans la vie de notre jeune Bobo. Il
parvint maintenant à lire, à écrire, à dessiner et à chanter.
Le jeune Bobo passa des classes avec succès. Au moment où j’écris ces
billets, le jeune Bobo est à l’Université et continue ses études sans
difficultés. Le petit Bobo qui était né frêle et fragile, a pu développer la
résilience avec le temps. Il a su surmonter toutes les barrières physiques,
intellectuelles et environnementales jusqu’à ce faire accepter dans la société
et à démontrer ses capacités.
Ce récit me rappelle encore une
fois, l’histoire de « l’Héritage du
Bohémien », qui n’a pas pu bénéficier du lait maternel et avait des
difficultés dès son jeune âge. Fragile et sans force, le jeune enfant a été élevé
par sa grand-mère. Seul le temps, les conditions climatiques et
le voyage lui permirent de développer les capacités d’adaptation et de s’enrichir
après plusieurs années des âpres épreuves.
Accordons la chance à chaque enfant quelque soit son état physique et
apportons de l’amour et du soutien pour leur assurer un avenir meilleur et
digne.
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